Dans le cas d’un enfant né prématuré, la séparation précoce peut affecter la santé mentale des parents mais aussi avoir des effets durables sur la programmation émotionnelle et le neuro-développement des nouveau-nés. L’accès des parents aux services hospitaliers de néonatologie doit donc être systématiquement recherché, même dans la période particulière à laquelle les établissements de santé sont confrontés.
La présence des parents est encouragée et même parfois simplement rendue possible grâce à l’accueil en maisons des parents, qui leur permettent de se rapprocher du lieu d’hospitalisation de leur enfant, et qui font partie intégrante du dispositif d’accès aux soins pédiatriques, notamment en néonatologie ou en cancérologie. En période de Covid 19, le maintien de l’activité de ces maisons doit être favorisée. Lorsque celles-ci ont dû fermer, il convient de pallier cette fermeture par des solutions alternatives d’hébergement accessibles financièrement pour les parents.
La réouverture des maisons des parents doit être une priorité dans le respect des consignes et des gestes barrière, et dans le cadre d’un accompagnement par les fondations qui les financent, les hôpitaux de rattachement et les Agence Régionales de Santé.
Plus d'informations sur les mesures concernant la présence des parents : https://solidarites-sante.gouv.fr/actualites/presse/communiques-de-presse/article/presence-des-parents-aupres-des-enfants-nes-prematures
