
# Le projet de loi pour une école de la confiance
L’égalité d’accès à l’éducation est un chantier prioritaire pour la majorité. Les mesures de dédoublement des classes de CP et CE1 dans les quartiers prioritaires et de suppression des cotisations sociales des étudiants qui sont déjà entrées en vigueur, témoignent de notre ambition de transformation profonde du système éducatif. Le projet de loi « pour une école de la confiance », adopté en première lecture à l’Assemblée le 19 février dernier, se veut être une étape supplémentaire dans le processus de transformation amorcé, une loi résolument sociale qui s’attaque aux inégalités de destin. -> L’école obligatoire dès 3 ans. La recherche a montré que l’enfant développe un grand nombre des compétences indispensables à l’apprentissage des fondamentaux entre l’âge de 3 et de 6 ans. L’abaissement de l’âge à partir duquel l’école est obligatoire est une avancée sociale historique. Cela permettra à des dizaines de milliers d’élèves, d’accéder aux mêmes chances de réussite que les autres enfants. Les coûts supplémentaires seront supportés par l’État et non par les communes grâce à une enveloppe adaptée. -> L’obligation de formation jusqu’à 18 ans. Le plan pauvreté avait permis d’estimer que 20 000 jeunes étaient en décrochage scolaire. Ils se verront désormais proposer une formation ou un apprentissage, notamment grâce à des moyens supplémentaires alloués aux missions locales. -> La préprofessionnalisation des futurs enseignants. Dès la deuxième année d’études universitaires, des étudiants pourront se diriger vers la carrière professorale, tout en bénéficiant d’un salaire et d’une première expérience dans le système éducatif en tant qu’assistant d’éducation. Le salaire et les responsabilités confiées aux futurs professeurs rendra le métier d’enseignant plus attractif pour les étudiants, ce qui augmentera le vivier. Ce personnel qui sera progressivement formé sera une meilleure alternative de remplacements que les solutions actuelles, reposant parfois sur des petites annonces sur internet.
Ce texte confirme que l’égalité d’accès à l’éducation est au centre de nos priorités et que notre politique éducative obéit à une inspiration profondément sociale.
