Le 28 février 2020, le Haut Conseil de la Santé Publique a rendu un avis concernant la prise en charge des individus décédés du coronavirus :
Si le décès a lieu au domicile du défunt, un transfert en chambre funéraire doit être effectué ;
Il devra être placé dans une housse mortuaire qui ne pourra plus être ouverte ;
La victime peut être placée dans un cercueil, sa fermeture doit être effectuée au plus vite.
Les règles applicables aux enterrements
En application de l’état d’urgence sanitaire, les déplacements sont interdits sauf cas dérogatoires dont les obsèques ne font pas partie.
Toutefois, pour préserver l'humanité de ces moments, la nécessité de se retrouver et dans le respect des consignes de sécurité, les 10 plus proches du défunt peuvent assister à une inhumation qui se déroule dans un cimetière.
Les funérailles pouvant être organisées :
Depuis le 16 mars,
Les lieux de recueillement sont fermés au public ;
Les chambres mortuaires, considérées comme "services publics essentiels à la vie de la Nation", sont toujours ouvertes mais n’accueille pas de public ;
Les crémations doivent se dérouler à huis clos, seuls cinq membres de la famille sont autorisés à entrer ;
Le défunt peut être enterré dans un cimetière, entouré de 10 proches au plus;
Pour éviter que les proches ne s’attardent, les registres de condoléances ne sont pas mis à disposition.
Avant l’enterrement du défunt, quelles intentions peuvent être apportées ?
Toutes les intentions apportées aux défunts sont malheureusement restreintes.
La toilette mortuaire et les soins de conservation des corps des personnes décédées du Covid-19 sont interdits ;
En raison de la nécessaire rapidité de la mise en bière, les proches ne pourront voir la dépouille du défunt avant la fermeture du cercueil.
De plus, les toilettes rituelles ne sont plus possibles.
Les rapatriements à l'étranger sont toujours possibles sur autorisation de l'ARS (Agence Régionale de Santé).
