Dans le cadre de l'audition de Muriel Pénicaud, ministre du Travail et du projet de loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel, ma question évoquait le Service Militaire Volontaire (SMV), dispositif d'insertion professionnelle, d'abord proposé aux jeunes français ultra-marins, aujourd'hui expérimenté à Brétigny-sur-Orge, qui pourrait être étendu à d'autres territoires métropolitains.
De quoi s'agit-il ? Trop de jeunes se retrouvent en situation de décrochage, sans diplôme ni qualification. Ils ne peuvent dès lors pas prétendre à un emploi, quitte à se retrouver à la rue ou dans une situation d'oisiveté délétère. Les armées, soucieuses de jouer un rôle en matière de cohésion nationale, aidées de professeurs des écoles, encouragent par ce dispositif l'insertion dans l’emploi de cette jeunesse éloignée de la vie professionnelle. Les jeunes volontaires s'engagent à intégrer une base militaire, à suivre l'entraînement et les cours de rattrapage dispensés, à effectuer des stages dans le but final d'intégrer une entreprise partenaire (Disneyland Paris, La Poste, SNCF...).