10 %, de femmes atteintes par l’endométriose en France !
Une maladie dont nous connaissons certains symptômes, mais dont nous ignorons les causes et la manière de l’éradiquer.
Aujourd’hui, l’endométriose est diagnostiquée, souvent par hasard, avec un retard moyen de cinq années après l’apparition des symptômes, période durant laquelle la maladie a eu le temps de causer des dommages notables.
L’endométriose fait partie du rapport d’information que j’ai rendu à l’Assemblée nationale en début d’année. Avec Nathalie Clary, présidente d’ENDOmind, association référente, nous avons fait un point d’étape sur mes propositions, les avancées, mais aussi ce qu’il reste à accomplir sur le terrain.
Un constat saisissant à propos de cette maladie : la méconnaissance que nous avons de celle-ci.
Cette maladie sévit en France depuis 1860, mais la recherche reste rare pour en chercher les causes, l’ensemble des conséquences sur la santé de la femme, ou même la mise en place d’un traitement... Beaucoup d’experts considèrent que c’est la première cause d’infertilité en France. EndoFrance estime que 30 % des femmes atteintes d’endométriose ont des problèmes de fertilité.
Mais des choses avancent depuis la publication de mon rapport : la formation des médecins intègre désormais l’endométriose, y compris en formation continue... la HAS a entamé une refonte des fiches à destination des professionnels comme je l’avais préconisée, le plan endométriose produit ses premiers effets... les choses bougent, il faut désormais les accélérer.
Je vais m’y atteler notamment en poussant la reconnaissance de l’endométriose comme Affection de Longue Durée (ALD), mais aussi en soumettant l’idée de former le personnel au contact des jeunes filles en milieu scolaire.
L’endométriose c’est l’affaire de tous, continuons à changer le regard de la société !
