C’est une promesse de campagne du Président de la République, l’ouverture de la PMA pour toutes interviendra dans les prochains mois avec la révision des lois de bioéthique.
Bien entendu, cette révision sera bien plus large que la PMA et comporte plusieurs volets : Il sera question d’adapter notre droit aux évolutions de l’intelligence artificielle, de la génétique mais également de modifier les règles relatives à la procréation médicalement assistée.
Cela fait déjà plusieurs mois que nous préparons dans l’ombre cette réforme sociétale : après avoir travaillé au sein de la Mission d’information de l’Assemblée nationale spécialement réunie pour éclairer sur les orientations utiles à donner à cette loi, je continue à poursuivre une démarche de dialogue et d’écoute avec les milieux associatifs, les experts, que ce soit en Essonne ou au niveau national.

J’ai rencontré des personnes qui ont eu recours à la PMA ou qui en sont issues pour connaitre leur histoire et comprendre ce que ces familles vivent car c’est en partant du réel que l’on comprend la nécessité d’adapter notre législation.
Ce mois-ci, j’ai notamment rencontré l’association « Mam’en solo ». Nous avons discuté de l’extension de la PMA pour les femmes seules. Une discussion ouverte avec les personnes concernées par l’évolution de la législation vaut parfois bien plus que tous les théoriciens qui s’expriment sur le sujet (même si je reconnais que leur expertise est utile).

J’ai également reçu les associations « PM’Anonymes » et l’association « Origines », militant pour la levée de l’anonymat. Nous avons échangé sur les modalités d’une telle levée, sur l’impact des tests génétiques disponibles sur le marché, sur la filiation…
Juriste en droit de la bioéthique, ces rencontres « de la vraie vie » enrichissent ma réflexion parlementaire sur l’état actuel du droit et les évolutions juridiques possibles.
Je reste à votre écoute si vous avez des éléments à apporter à ce débat.